Coupe de France 1/2 – Fin de l’aventurePro
Il est l’heure. L’heure d’un rendez-vous attendu. L’heure d’un challenge. L’heure d’une revanche possible. L’heure d’une demi-finale.
99-91
SCORE PAR QUART-TEMPS : 32-24, 19-22, 25-13,
Paris Basket – JL Bourg, le retour, et c’est maintenant.
La JL n’a pas grand-chose à perdre, mais tout à prouver. Complètement déstabilisée depuis plusieurs semaines par ses nombreuses blessures, l’équipe arrive avec l’envie de donner le meilleur, malgré tout. Paris se présente aussi en bête blessée ce soir, avec 5 revers consécutifs ; on suppose que renouer avec la victoire est la priorité de la soirée.
Le démarrage est plutôt équilibré. Notre cher Usher marque en premier, suivi par Ayayi qui ajoute le premier tir longue distance. Shorts, Cavalière, Herrera… 7-7. Gros contre de Kevin Kokila, mais Ouattara est là pour capter le rebond défensif et Hifi pour assurer la deuxième chance. Un moment qu’on chérit : Tai Webster inscrit ses premiers points sous les couleurs bressanes. Ce panier provoque un temps-mort de Tiago Splitter. On compte sur notre nouvel energizer pour mettre le feu à cet Adidas Arena. Cependant, les Parisiens réussissent à provoquer quelques and-ones qui nous mettent en difficulté. Il ne faut pas se faire user trop vite par les fautes… Et attention, car ils sont adroits, toujours. L’un des secrets, c’est de tenir sans jamais les laisser prendre le large. Ça a plutôt bien commencé, mais seule la dernière minute fait douter. (32-24)
Il faut couper leur rythme sans attendre. Jean-Marc Pansa redonne le premier coup d’accélérateur. Jordan Usher plante un tir à trois points qui nous relance. Un coup de grâce de Nadir Hifi fait stopper le jeu, et Coach Fauthoux doit remettre certaines choses en ordre. Faute technique de Kevin, on renvoie à nouveau Hifi sur la ligne… aïe. Ils défendent fort, en face, et nous n’alimentons plus notre scoring de la même manière. Poussée par ses supporters, la Jeu reprend un peu de poil de la bête. L’enjeu est désormais de les stopper ! Ils scorent trop, déjà 51 points en 18 minutes. Et c’est là que la première mi-temps se termine, sur un score de 51-46.
Y croire, encore
La mi-temps reprend fort. La finale est au bout de ces 20 minutes ! Le PB augmente son intensité, la Jeu aussi. Il faut trouver des solutions pour les calmer offensivement. On se bat sur chaque balle, on prend des rebonds, on chipe des balles. Pas après pas, il faut reprendre le dessus. Jordan Usher et Joël Ayayi sont les leaders offensifs pour l’instant. Bandja Sy se fraie un chemin parmi la défense bressane et ajoute encore 2 points au compteur. Paris est toujours à +9.
On rate 3 lancers francs précieux à un moment où Paris reprend feu. Chaque occasion compte dans ces moments-là. Un 25-13 qui fait vraiment mal dans ce 3ème quart-temps. (76-59)
Dernière ligne droite. Il va falloir un énorme quart-temps pour espérer les renverser. Il ne faut plus laisser passer une occasion. Jean-Marc Pansa reprend de l’impact, 4 points de suite. Alors que la défense parisienne muselle Jordan Usher, il faut trouver des solutions différentes. On l’a peut-être. Pansa encore. 10 points pour lui en 4 minutes ! On revient à -10. C’est beaucoup mieux offensivement, mais il faut maintenant resserrer la vis en défense, on n’a pas le choix, il faut les bloquer. Et pour l’instant ce n’est pas encore ça, mais Bandja Sy y met du sien. Allez, allez, allez, on n’est pas loin. And-one de Jean-Marc, -6 ! Let’s go, pas à pas ! Paris perd la balle dans une passe mal calculée. On sent que c’est possible. Oh, 3 points assassin d’Hommes, la douloureuse. Et TJ Short qui se faufile. En quelques actions, on voit à nouveau nos chances s’éloigner.
Tai Webster fait chavirer la défense du Paris Basket. Hugo Benitez inscrit ses 2 derniers lancers. Mais ce n’est plus assez, le temps s’écoule et voilà. TJ Short sera, encore une fois, le serial killer de ce match. Le buzzer retentit sur le score de 99 à 91.
Bravo messieurs pour l’abnégation dont vous avez fait preuve, vous n’avez jamais baissé les yeux. Merci aux supporters qui ont fait le déplacement. Vous êtes dans nos cœurs.
Crédit photo : ©Cyprien Desquennes
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