Betclic Elite #24 – Samedi noir en BourgognePro
Nouveau week-end de Betclic Elite, en terre bourguignonne, pour ce samedi ensoleillé. Deux objectifs différents : oublier la défaite européenne de la semaine et se rapprocher des play-ins pour l’un, prendre sa revanche et viser les playoffs pour l’autre.
97-95
Score par quart-temps
19-18 / 29-27 /20-21 / 29-29
Le cinq de départ « fait maison » : Jefferson, Ayayi, Usher, Nelson et Kokila.
À peine le chrono a-t-il commencé à tourner que Hrovat récupère le ballon du coup d’envoi et file vers le panier. On manque notre première attaque. Trois points de Sengfelder. Les Dijonnais nous surprennent dès l’entame et nous assènent un vrai coup derrière la tête : 8-0. Jordan conjure le mauvais sort en provoquant la faute, deux lancers francs qui, on l’espère, lancent notre match. On ne sait pas ce que cette soirée nous réserve, mais elle semble promettre de l’intensité. La Jeu se ressaisit sans attendre et revient à 10-8, emmenée par Ayayi, Usher et Jefferson. Dijon répond avec ses trois hommes providentiels du premier quart-temps lui aussi : Mc Duffie, Sengfelder & Hrovat. La balle circule vraiment bien chez les Bressans. Il faudra cependant parvenir à mieux limiter les joueurs de Laurent Legname. Après un long premier quart-temps, Dijon mène 19-18.
La tension reste aussi forte. Nous n’arrivons pas à poser notre jeu comme nous le devrions. Couteau entre les dents, les Dijonnais prennent le meilleur. Ils jouent offensif, avec puissance, mais heureusement commettent des fautes qui nous permettent de ne pas trop rester à la traîne. Le duel de meneurs entre Julien et Ayayi répond aux attentes : c’est fort. Jordan Usher (20 points), encore lui, nous remet dans la course. 30 partout. Il faut maintenant que la pièce tombe du bon côté. Mais depuis le début du match, nous manquons trop de paniers faciles et ratons trop de lancers francs. On se met en danger face à une équipe terriblement affamée. Pfiou, ça va si vite. Peut-être trop vite d’ailleurs, aucune des deux équipes n’étant vraiment appliquée tant le rythme est soutenu. À la mi-temps, le destin de cette rencontre est loin d’être tracé. (48-45)
Un goût amer
La reprise est de meilleure augure. Axel Julien manque son tir primé d’entrée, mais Jordan Usher réussit le sien. Cependant, cela n’a été que de courte durée. La JDA reprend le tempo, avec Sengfelder en jump shot, +7. Nous repartons sur les mêmes bases alors qu’il faudrait montrer un visage différent, avec plus de précision et de maîtrise. Jean-Marc Pansa fait son entrée et réussit un and-one. Gavin Ware marque à mi-distance et Hugo à longue distance. Les stratégies mises en place par les deux techniciens se succèdent, dans l’espoir de créer enfin un écart. Malgré une montée en puissance de Webster et de sa troupe, il faudra sûrement encore attendre. La sentence approche, et pour l’instant, elle ne semble pas en notre faveur. (68-66)
Axel Julien plante un 3 points de l’espace, dont seul lui a le secret. Maksim Salash (13 points), de retour dans le groupe avec Maxime Courby ce soir, appuie aussi sur la gâchette. Brandon Jefferson joue son rôle (13 points), 3e meilleur scoreur de la soirée, il ne veut rien lâcher. Les minutes passent et se ressemblent. On oscille entre 1 et 3 points de retard sans jamais parvenir à prendre le dessus. Le tableau des fautes est bien rempli. Olala. Enfin, on passe devant, après bien longtemps. 77-78 pour signer le vingtième point de notre MVP, Jordan Usher. Allez, il ne faut pas laisser passer cette petite chance ! McDuffie sort pour sa 5e faute et offre 3 lancers à Tai (13 points), le Néo-Zélandais, qui convertit. Hrovat, lui, toujours lui, plante un 3 points assassin. Aïe. Le Palais des Sports se met à pousser alors qu’il reste encore 4 minutes. On a déjà l’impression d’être dans le money-time. Coup dur pour nous, Hugo Benitez sort aussi pour une énième faute. Axel Julien en profite. Et pas que lui. Les Dijonnais prennent 6 points d’avance, le plus gros écart depuis un moment, à seulement 2 minutes du buzzer. Jefferson marque à 3 points. Il suffirait de les stopper. Mais waouh, Hrovat nous plante un dernier coup de poignard. On y croit, jusqu’au bout. Mais cela ne passera pas. Le jeu s’incline à quelques secondes de la fin, 97-95.
#WeRedy
10e
11v-13d
5e
16v-8d
Crédit photo : ©Alexia Graziani
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